Nuages

mélancolie de mon âme solitaire
chant lancinant de mon coeur qui attend
 
qui t'attend !
 
toi que je ne connais pas encore et qu'il me tarde de connaître
afin de te donner le meilleur de moi-même,
de partarger avec toi, complice
mes passions, mes tourments, les riches variations de mon âme
 
                                                                       *
 
petit coeur si sensible qui s'agite, frémit, bondit
tu acceptes mal le lourd silence de l'absence quand le manque s'en mêle
 
Ami, tu me combles et m'exaltes
L'obsession des échanges me guette
Tant je me sens vivante alors en ta présence !
Comme l'a dit le poète, un seul être vous manque et tout est dépeuplé !
 
                                                                       *
 
petit coeur
deux mains rondes et chaudes t'enveloppent
tu t'apaises et ronronnes
telle la gente féline si avide de caresses, gourmande de tendresse
 
petit coeur
félin peut-être !
 
je t'attends panthère, lynx ou guépard
fin, puissant, subtil et pénétrant
 
                                                                      *
 
tout se mêle
mais tout est clair
le manque ne nourrira plus l'illusion
je ne sais où je vais mais je sais où je ne vais plus
 

                                                                       *
 
 
Biolay chante pour moi et m'emplit de vague à l'âme
La pluie telle des aiguilles ruisselle, patiente, sûre d'arriver à ses fins
J'erre, somnambule au milieu des mots, des nuées d'idées qui me touchent trop peu
ô idées lorsque vous vous faites plates !
Somnifères, trop efficaces
 
L'ennui me menace...
 
Baudelaire prends-moi dans les airs de tes belles images
Fais moi danser jusqu'au vertige
Plonger au fond du gouffre de ton génie et de ta folie
Si douce ou violente
Fascinante !
Qui m'enchante et m'enivre
Comme l'ambre de Lutens
Les bulles dont le corps doré me grise
La volutpté de nos étreintes
L'intensité de ta mélodie massive
 
                                                              *
 
ivresse...
mais il faut se réveiller !
et la trop dure réalité affronter...
pas si rude en vérité.
 
 















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