Tu vieillis,

 

Tes traits creusés de sombre pèsent sur tes arrondis chagrins 

Toi, dessinée par les fées 

Pourquoi te pares-tu d’un voile obscur ?

Et si tu allais nue, parée de leur grâce ?

 

Mes pleurs disent nos rencontres mortes 

Ma rage, mes envies piétinées 

Ainsi que ta méfiance, clé d’une prison familière 

Sans la douceur du vertige 

 

Mille soleils s’éteignent 

J’ai froid, j’étouffe 

 

Et la légèreté !

 

 

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