Luar
Tu vieillis,
Tes traits creusés de sombre pèsent sur tes arrondis chagrins
Toi, dessinée par les fées
Pourquoi te pares-tu d’un voile obscur ?
Et si tu allais nue, parée de leur grâce ?
Mes pleurs disent nos rencontres mortes
Ma rage, mes envies piétinées
Ainsi que ta méfiance, clé d’une prison familière
Sans la douceur du vertige
Mille soleils s’éteignent
J’ai froid, j’étouffe
Et la légèreté !