Une belle libellule noctambule les soirs de lune 

Aimait secrètement un mousquetaire qui n’avait rien d’un grabataire 

Cultivant son image le superbe sauvage

En pinçait pour la sauterelle dont il avait une aquarelle

Il rêvait de sa princesse aux yeux pleins et tendresse

Mais il était prisonnier de Catherine la chagrine 

Et soulageait sa peine par prises successives d’aspirine 

En effet, la dame à la parfaite froideur dissimulait sa vraie nature

sous des airs de parfaite ardeur 

Désespéré ne sachant plus que faire afin de s’en défaire

Il imagina, molosse,  un sale coup, pour tuer sa carabosse 

Il l’embarqua dans une chaloupe et la jeta aux poulpes 

Il s’enfuit ravi, la rêvant rapidement anéantie

Elle se mêlerait aux tubercules, vilaine et ridicule !

Libre enfin, il courut retrouver  sa libellule et l’aima sous la lune 

 

 

 

Retour à l'accueil