Mon amour,

 

Brel t'a chanté !

Avec des accents d'envol, d'extase et de douleur - si justes !

 

Penser à toi, c'est sentir le glaive qui pénètre ma chair et le baume qui la panse,

c'est avoir le vertige et la joie de retrouver la terre ferme,

c'est l'enfer et le ciel selon que tout va, ou pas.

Tu es ma vie, mon souffle, mes extrêmes et ma sagesse profonde.

Je suis heureuse que tu sois là. Sans toi, tout serait bien terne et froid. Un vrai désert sans couleurs ni joie.

 

« Mon amour, mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour », dit le chantre ! Ses mots te vont si bien.

 

Comment mon cœur peut-il contenir un tel élan, une telle vague, sans éclater ? Pourquoi mon cœur t'a-t-il choisi ? Intensité et inconnu...

 

Est-ce ton immensité, ta cadence -nonchalance et puissance !- tes boucles, ton regard pétillant, ta fermeté douce -si douce que j'en pleurerais, surtout lorsque décidée, tenace et chaude, elle se glisse en moi, me disant mille mots que tu ne prononces pas, de peur de m'effaroucher peut-être !- qui m'envoûtent, me charment, me poussent à m'approcher de toi ?

 

Pourquoi toi, plutôt qu'un autre, me renverse l'âme, m'enflamme le cœur et tourmente mon corps -délivré seulement lorsqu'il est près de toi ? « Quelque chose en toi... ne tourne pas rond » ? Peut-être... Serait-ce grain de folie, cette propension à la démesure, qui m'attire en toi. Jonathan le goéland est dans ton cœur d'enfant fou, rieur espiègle et confiant, qui conquiert l'espace de tes ailes de géant. Albatros, goéland, lion, panthère, ours des montagnes, tu es le sauvage et le tendre associés – pour mon bonheur ! Car j'aime me faire jungle pour t'accueillir et t'abriter, mer pour te bercer, ciel pour t'amener vers des lieux extatiques et amples, sans limites, sans dureté. Cet espace où nos deux cœurs ne font plus qu'un à travers l'union des corps affolés et plus conscients que jamais. Espace-temps privilégié où la rencontre avec toi, me ramène vers moi, vers la certitude que je suis vivante, vulnérable et puissante. Tout est là : le début et la fin. Moment de risque où tout ce que je suis est tendu vers toi, dans un don total, et où tout mon être te reçoit, se nourrit de toi. Deux flux qui s'entrelacent, deux corps qui s'enlacent. Toi et moi. Tout est là...

 

« Mon amour, mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour »... surtout ne change pas, ne t'en va pas, ne me quitte pas ! Car sans toi... tout serait plat et froid.

 

Différents, complémentaires, uniques, là est notre richesse ! Nous sommes deux mondes qui s'enrichissent de leurs inconnus mutuels. De nos couleurs naît une nouvelle couleur fabuleuse, merveilleuse qui réjouit les cœurs et amène le sourire sur notre chemin. Je veux le suivre longtemps... Jusqu'à la fin des temps ! Chemin parfois sinueux, aride, dangereux même, mais fait de confiance, d'espoir et de dépassement de soi, pour aller plus loin, plus vrai, plus vivant encore.

 

Je ne veux pas la peur parce que je veux le bonheur. Je veux le courage parce que je ne veux pas la laideur.

 

T'appartenir est doux, te faire vibrer est bon. Je suis tienne. Demeure mien. Demeurons !

 

Ensemble formons cette belle unité du masculin et du féminin, qui se ressourcent ensemble pour mieux s'ouvrir au monde, qui recréent l'harmonie première.

 

Toi, que j'aime d'une amour sans seconde -comme une jouvencelle- offre-moi chaque jour, jusqu'au dernier, le spectacle de ton visage radieux, et heureux de me voir devant toi. Par ton regard, je me sens l'égale d'une reine que le peuple salue en lui offrant des gerbes de fleurs. Ton amour est le royaume où j'aime me mouvoir et évoluer.

 

Je t'embrasse,

mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour.

Reste fidèle à toi-même, courageux et vaillant, toujours !

Pourfendeur des ténèbres nées du mensonge et de la mauvaise foi.

 

 

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